vendredi, décembre 21, 2007

L'ami Jean



L'ami Jean, la tour pleine,
somme toute, s'efforce
dans la plaine de son paysage.

Nombre d'étoiles compte de nombreuses
étoiles, ombre après le soir
au soir, rouge à bleu.

Au départ, la ville, où retournent
les arbres dans la plaine d'antan,
bien qu'aplatie, figures au clair
de la lune. Au départ, progressivement,
le travail des hommes à maintes mains,
la ville. L'heure prend feu, le conseil
porte la nuit qui compte
de nombreuses étoiles et des ombres
rouges à bleues.
L'ami Jean compte de nombreuses mesures,
des tours élevées ou basses,
et d'un trait la ville disparaît
hors vue.

Au jour près, tombe la nuit, tu m'éclates.
Ce n'est pas du bricolage que de tenir le globe
dans son orbite. Assis plutôt, asseyons-nous,
ci d'abord, puis là. Les idées de moins en moins
comprennent ta peau présente.
Arc tendu la flèche encore sans cible,
sans que l'on voie la pulsion. Feu!
qui tombe bien éclaircit tonnerre
tombant le soir en pleine nuit.

La vogue ici se libère,
Freya, de la plage, dans les ondes,
dans les artères,
se déconstruit et danse.
La noce la nuite rouées à l'aube.

Freya dans la rue ça me dit déjà
à la lueur, pas un chat dans la rue
et tu te dégaines. Au bourgeon les fleurs
te regardent s'ouvrant tels tes boutons,
la démarche en marche en danse sur danse.
Épis blonds sortent du blé pour voir ta chevelure,
le soleil à peine levé nous nous déployons tout haut
à la terrasse, l'eau n'éclate plus dans son arrêt,
gelant l'image, où nos pieds prennent
couleur et odeur, entassés en croix,
ceci se lève qui danse hors pas et court,
nous criant à l'aube.

L'ami Jean

L'ami Jean, la tour pleine,
somme toute, s'efforce
dans la plaine de son paysage.

Nombre d'étoiles compte de nombreuses
étoiles, ombre après le soir
au soir, rouge à bleu.

Au départ, la ville, où retournent
les arbres dans la plaine d'antan,
bien qu'aplatie, figures au clair
de la lune. Au départ, progressivement,
le travail des hommes à maintes mains,
la ville. L'heure prend feu, le conseil
porte la nuit qui compte
de nombreuses étoiles et des ombres
rouges à bleues.
L'ami Jean compte de nombreuses mesures,
des tours élevées ou basses,
et d'un trait la ville disparaît
hors vue.

Au jour près, tombe la nuit, tu m'éclates.
Ce n'est pas du bricolage que de tenir le globe
dans son orbite. Assis plutôt, asseyons-nous,
ci d'abord, puis là. Les idées de moins en moins
comprennent ta peau présente.
Arc tendu la flèche encore sans cible,
sans que l'on voie la pulsion. Feu!
qui tombe bien éclaircit tonnerre
tombant le soir en pleine nuit.

La vogue ici se libère,
Freya, de la plage, dans les ondes,
dans les artères,
se déconstruit et danse.
La noce la nuite rouées à l'aube.

Freya dans la rue ça me dit déjà
à la lueur, pas un chat dans la rue
et tu te dégaines. Au bourgeon les fleurs
te regardent s'ouvrant tels tes boutons,
la démarche en marche en danse sur danse.
Épis blonds sortent du blé pour voir ta chevelure,
le soleil à peine levé nous nous déployons tout haut
à la terrasse, l'eau n'éclate plus dans son arrêt,
gelant l'image, où nos pieds prennent
couleur et odeur, entassés en croix,
ceci se lève qui danse hors pas et court,
nous criant à l'aube.

vendredi, décembre 14, 2007

Clivages (4)

Libertin, levantin, philippin,
tôt ou tard tous
nous attrapons la verrue
ou le refus.

Souvent le lundi.

La lune dit jour
sur jour son refus
ou, pis, prend l'air tout perdu.

Ce que j'ai perdu hier,
je le regagne aujourd'hui
et demain je tomberai.

vendredi, décembre 07, 2007

Clivage (suite)

3. Le pain ne sèche plus,
on a beau le tenir
contre la lumière noire.

Voir sans voir,
tâter, mâcher
sans mâchoire,
marcher

à tâtons et boire
son café noir

jeudi, décembre 06, 2007

Clivage (suite)

2. Je coupe la tête
d'une tomate
afin, une salade plus tard,
de manger aubergine.

Il n'y a pas de sortie
à l'auberge.

Personne ne sait plus
combien nous sommes
à manger l'aubergine
et la salade de tomate
dans l'auberge.

mardi, décembre 04, 2007

Clivage

1. Je scie le bois,
quelle tête quand ça avance.

Je scie Zoé le fret
par son propre arc.

Un jour j'expliquerai,
d'habitude je m'implique.
Je m'inscris à encore un autre drame
m'éclipsant me coupant
tranchant en tranches
d'un traumatisme annoncé.

La pierre d'angle de la société
parfois se casse la pipe et chute.

jeudi, novembre 29, 2007

Babelmed



Babelmed vient de publier une liste de métamorphoses:
Ce magazine internet basé en Italie en cache d'autres.

vendredi, novembre 09, 2007

Cinémonde



Si je me gomme René,
je n'y suis plus.

Qui donc d'autre que moi
m'effacera? Toi, par contre,
t'es effacé net sous l'effet

du cinéma. En effet,
dès que l'image a commencé
à bouger, de la grotte
est sorti Platon,
devenu Platoon.

Et toi, tu déambules.
Une fois nous te prenons
pour Alfred Hitchkock,
autrefois pour des cartes
distribuées aux joueurs.

jeudi, octobre 25, 2007

Pays sans toile



Regarde ça, on ne voit point
tellement la nuit fait trou noir.

Pas si vite. Que ton regard
ne se passe pas de la lune
ni des étoiles.

Nous voilà, à poil,
à barbe et à tempête.

J'ôte mon habit,
bientôt tu éclaircis
tellement que la lune
et les étoiles pâlissent.

vendredi, octobre 19, 2007



Je ne me souviens
tout juste pas des pas
de pieds nus dans la chambre
portant bracelets

par contre l'esprit que tu pousses
dans le gaz, flamme chauffant tagine
où de nombreux ingrédients demeurent
qui remplissent notre demeure,
bientôt notre estomac

hors rêve je me dépasse
tout juste et m'arrête
devant un cortège de gens nus

le village entier ne porte
que des bracelets aux pieds
et chante à effacer les souvenirs

mardi, octobre 16, 2007

Paysande




Je ne me souviens
tout juste pas des pas
de pieds nus dans la chambre
portant bracelets

par contre l'esprit que tu pousses
dans le gaz, flamme chauffant tagine
où de nombreux ingrédients demeurent
qui remplissent notre demeure,
bientôt notre estomac

hors rêve je me dépasse
tout juste et m'arrête
devant un cortège de gens nus

le village entier ne porte
que des bracelets aux pieds
et chante à effacer les souvenirs

vendredi, octobre 12, 2007

Depuis 22 jours




vous n'aurez vu et lu que le même poème illustré de Gustav Klimt.

Pas de quoi paniquer. Dans quelques jours, la suite.

En attendant, quelques images d'une place excellente en France: la Fondation Maeght, à Saint-Paul de Vence, près de Nice. J'ai visité à deux reprises ce musée privé d'art moderne, issu d'une collection privée.

jeudi, octobre 04, 2007

Voyage à bout de souffle



Au fond de l'océan, temps et marée,
les fonds abyssaux.

Avant même qu'il était question
de début ou de marée,
se trouvaient impassiblement
aux fonds abyssaux
la parole en germe
et la chair en oeuf.

Plus que le cristal
au fond du désert.

Je bascule et je pivote,
mes ailes se déploient
en toi, je prends l'air.

Tu me tiens là haut,
jusqu'à ce que, à bout
de souffle, je respire l'abysse.

vendredi, septembre 21, 2007

nous en avons ras le bol



Qui ou quoi donc
anéantit nos espoirs
ci et là sans honneur?

Faut-il nous offrir
tout dociles afin
que les cunéiformes
nous cutitétanisent?

Nous marchons de pied ferme
à chaque pas moins sages
en avant dans le sable,

à bas la cunéiforme, à bas l'écriture,
et personne n'aperçoit
comment nous trépignons
la couche casse-cul.

jeudi, septembre 20, 2007

Frères jusqu'au bout



Pas de blagues ce soir, il est trop tard, Monsieur météo.

Vous avez changé votre cheval borgne pour un aveugle. Je ne me contenterai plus de belles paroles, ce soir.

Non, j'ai quelque chose de François, prenons par exemple Villon. À la fin de sa vie, il a fraternisé avec le peintre hollandais Frans Hals, c'est-à-dire François Lecou.

À cette époque, il n'était pas encore question d'Union européenne ou autre, au contraire. Machiavelli écrit son petit livre et le pouvoir était d'une rare brutalité, brûlant sorciers et sorcières et divisant de toute force pour mieux régner, de telle sorte qu'il ne restait plus de règne et qu'aux gouverneurs en chômage on donnait un maigre subside. Eh bien voilà que nos deux François devenaient de joyeux lurons.
Est-ce pourquoi, après coup, on a appelé cette époque la Renaissance? Venez voir, on verra bien. De toute façon, vous avez tous les droits de ne rien croire de tout cela. Tout le monde a ce droit. Hélas, il ne sert à rien.
Non, je ne me contente pas de belles paroles.

Tout le monde sait que François Villon a été pendu. Au moins, c'est ce qu'il croyait si l'on lit la ballade des pendus.
Il a également écrit:

Je connais à la robe l'homme,
Je connais le beau temps du laid,
Je connais au pommier la pomme,
Je connais l'arbre à voir la gomme,
Je connais quand tout est de mêmes,
Je connais qui besogne ou chôme,
Je connais tout, fors que moi-mêmes
Ainsi, il est devenu le cofondateur de notre actuelle société des connaissances. Einstein savait mieux: la fantaisie est plus importante que la connaissance. Sacré Albert.
Frères humains qui après nous vivez,
N'ayez les cœurs contre nous endurcis.
Villon a bel et bien échappé à la mort par pendaison. Le bourreau a donné grâce au lieu du coup de grâce.
Le contraire est arrivé à Frans Hals, François Lecou. Tout délabré et torturé jusqu'à la moelle, il fut porté devant ses juges qui l'ont condamné à mort. Le bourreau dit: François, tiens bon ton cou! Et donnait d'un seul coup la mort. Fini François, finie mon histoire.

vendredi, juillet 20, 2007

vitesse croisière




Le point à gauche se rapproche,
quelques coureurs en maillot zèbre.
Le cœur pompant, ils propulsent
leur vélo. En tête
le coureur en maillot jaune.
Ils tiennent le choc dans cette caravane.

Le point à droite par contre semble
encore loin: pommes de terre à frire
dans une orbite sur terre,
des planteurs ci jusqu'aux consommateurs là.
Les pommes de terre elles aussi,
bien au frais dans cette procession
bouffon bouffante, tiennent le choc.

Encore maintenant les arbres
secouent leur feuille délicate
de malentendu pour une vitesse
si grande avec laquelle
les coureurs et les pommes de terre,
sans mot dire ni échanger,
sans aucun signe – le dope
fait vivre – s'entrecroisent.

jeudi, juillet 19, 2007

j'avoue



Comme les gens veulent maintenir la liberté en rendant ce maintien un objectif, ils se trouvent dans un dilemme à partir duquel ils transgressent, en parole, les limites du cosmos: ils deviennent avares ou bien des fanatiques religieux Ce sophisme purement alcoolique de Kobo Abé dans son livre 'Un autre visage' a déclenché dans mon chef un mécanisme.

1. Il y a des poètes qui savent que parfois les mots font s'éclaircir un brin d'éternité. Ils ont alors le choix entre, d'une part, la mélancolie, la bile noire et ils deviennent alcooliques ou bien ermite (dans l'espoir d'arriver à un aphorisme tel le précité); la probabilité que quoi que ce soit s'éclaircisse se perd. D'autre part, ils peuvent commettre le vol en creusant si loin dans les mots qu'ils arrivent à y extorquer un brin. En tous cas, il est difficile de rester sobre. La griserie, tant de moyens y mènent. Qui volera le plus loin?
J'y réponds par une autre question: combien haut est le Nord, combien profond le Sud? Comment peux-je circuler, aller et retour, sur l'axe Nord-Sud? À coté de cette axe se trouve l'Orient.

2. Je veille à ce que, en écrivant, je ne m'enchevêtre pas. Dans ma vie, je me suis enchevêtré quelques fois, j'ai su me démêler plutôt que de me pendre. Le risque se trouve dans la forme. En la prenant trop stricte – j'espère que demain sera un jour comme aujourd'hui – je me déforme et m'enchevêtre. C'est pourquoi la liberté des formes est vitale.
Au bureau, je porte rarement un costume avec cravate. Un jour, revenant du Luxembourg, je suis apparu en trois pièces avec cravate en soie. Mes collègues m'ont applaudi spontanément. Je ne l'ai fait qu'une autre fois. Non, pas d'uniforme (ité).

La forme variable est plus éloquente que les mots qui la habitent. Une enquête ludique à www.pomgedichten.nl a révélé, entre autres, que je suis plus poète qu'humain. En fait, j'arrive à me dédoubler sans transition. De l'être humain que je suis, mes poèmes reflètent très peu. J'y suis une part d'un ensemble qui me dépasse: un animal dans la nature, une image vague dans un flux d'images, un éclat de lumière dans une zone grise. Rarement j'écris de moi.

De l'homme c'est l'homme qui est homme, appelé à l'humanité, obligé de parler. En outre, pourquoi pas, je suis un cricri grinçant, un arbre dansant et quoi encore. D'ailleurs, mes filles me trouvent quelque part un rocher. Professionnellement j'incarne dans une large mesure la rationalité. Je ne connais qu'un poète aussi dédoublé que moi: Octavio Paz. Peut-être qu'il y en a d'autres, mais je ne les connais pas, c'est de ma faute.

jeudi, juillet 12, 2007

En marche






D'ailleurs ne peut-on pas résoudre tout mystère simplement en marchant? Kobo Abé

La poussière prend feu
tu me vois bien gris
du coup je deviens sable

la bronzesse d'une gonzesse
se statue, du sable au sel
tu vois comme c'est joli

puis vient le vent,
tombe le froid
ah cool tu vois
tous nous nous sommes gelés

nous avons beau crier,
sourire ou encore pleurer,
le sable transformé en verre,
nous sommes transparents

voir aussi ici:

vendredi, juillet 06, 2007

La société automobile se la coule douce



Le bateau coule, je m'enroule
et m'y accroche. Contrôle alt
delete et me voici positionné
bel et bien à la carte.

Bien sûr au titulaire de la carte
il incombe, il me prend
de toute façon. Je gère,

j'ai beau exagérer,
il me faut bien
dans ce naufrage
à marée haute
à flamme rouge.

Il a beau être fort,
ou prendre son virage
à une vitesse incroyable,
le cycliste solitaire
perd les pédales.

lundi, juillet 02, 2007

Histoire copiée



Comment dormir debout,
surtout rêver, si personne
n'est là pour nous raconter
quoi que ce soit? La photocopieuse.

En position toujours debout,
nous voici qui l'écoutons,
d'une mécanique sûre,
et rêvons le jour.

Rien d'autre
ne se passe plus
que les photos,
dont copie en annexe,
dans notre tête.

vendredi, juin 29, 2007

Étude et cérémonie

Il n'arrive pas souvent
de se retrouver
ensemble
aux bords de la feuille blanche.

Plus souvent il nous arrive
de prendre bel et bien
ensemble
le même bain.

Bientôt par terre
s'étendent complètement
les moyens de bord et de vie.

Si ça tombe bien,
par la fenêtre
tombe la lumière.

lundi, juin 25, 2007

Réaménagement fatal



Bientôt on arrêtera de ramer,
le temps d'une pause. Dit on.
La petite bergère sera-t-elle là?

En même temps on aura fini
de construire le décor. On dit
alors qu'on pourra fumer et boire
et que la petite bergère,
toujours elle et encore, sera là.

Les pigeons auront regagné le pigeonnier.

Puis, on reprendra le travail.
À nos rames, à nos marteaux,
de nouveaux trajets, à nouveau
les mêmes paysages
dans d'autres décors.

Comme si elle avait été là,
nous nous en souviendrons.
Elle non plus ne sait
si nous l'avons prise.

vendredi, juin 22, 2007

Course sans fin



Frissons chaudes, frissons froides,
nous nous courbons exactement
perlants au virage. Toutefois,

nous n'en sommes pas encore là.
La transpiration ne perlait pas.

Nous étions secs, d'abord.
Tout à l'heure on nous
comptera, nous compterons
les gouttes de pluie.

Lentement nous quitterons
la vue et l'ouïe

mercredi, juin 20, 2007

Chute de tête



On m'a pressé le nez
et l'oreille, aucun lait
n'en est sorti. Du sang
a coulé par goutte intermédiaire.

D'ailleurs, ta cale avant
si bien assise
m'avait permis
d'atteindre une étoile

où j'ai écrit le c
et me suis effleuré

mardi, juin 12, 2007

Adjuvants




1. Le sentier menant à une chaise,
nous faut-il une table?

Asseyons-nous.

La lune nous regardera.


2. La chaise n'ambule pas
sans tenir le pas.

La table par contre danse
au clair de la lune.


3. Dépassant le sentier,
nous ne trouvons pas d'horizon.
Un lit nous attend.

La lune nous regardera,
assis d'abord.
Ou irons-nous jusqu'aux étoiles?

jeudi, juin 07, 2007

Sois yeux



Soyeuse toyeuse la soie
que toi, tu viens d'un geste,
pas autre que glacieusement
impérial et, exposée, tombe la parole,
elle ne dit rien et s'ouvre.

Tu ne vois que d'yeux. Un instant
plus tard tu te les fermeras
mi-clos. Tu dis: un instant.

Rien n'empêche l'attente,
prélude à l'attentat
à la descente du soir s'ouvrant
à la nuit où toi et moi passerons.

lundi, juin 04, 2007

Monsieur Météo aussi



Mr. Météo aussi,
ainsi que Loup Garou et M. Loup,
ou encore le voleur en profondeur
et le voleur vite fait

ont du mal à marquer
la ligne de démarcation.

Au début, elle était là,
simplement, facile à tracer.

Beaucoup s'est estompé
par les mains et les pieds
et la chute des cheveux,
jusqu'à jaune et brun.

Le passeur démarque toujours
la même ligne.

mercredi, mai 30, 2007

Incorporé



Ce n’est pas dû au feu que le soleil
nous éclaircit, nous rougissons de froid.
Le travail couronné ne nous advient
que lorsque la corde se casse.

À quoi ressemblerai-je, autrement,
comme s’il s’avérait clairement
que le revoir s’approche?

Ainsi tu es venue, tu continues
à sortir des brumes, pas autrement
que rouge, au matin le soleil.

Grâce à quel feu nous voyons
le soleil se lever, couronner le jour.

mardi, mai 22, 2007

Biographie


Né à Menin en 1953
Licencié en philosophie
Emploi actuel: traducteur
(le poète dans la tradition romantique se voulant maudit, j'écris dans une autre tradition, celle de la poésie blanche. Dans cette tradition, il est normal qu'un poète s'intègre dans la société. Voir par exemple Wallace Stevens, récemment traduit en français)

Vit à Sint-Niklaas et à Béni Mellal au Maroc

Bibliographie
Début à la radio (3e chaîne, dite culturelle) en 1977 et 1978 dans un programme appelé 'Foon', émission de poésie musicale et de musique poétique. Production Karel Goeyvaerts et Freddy De Vree.

Poèmes:
° Publication en néerlandais en 1979 d'un recueil intitulé "Qui se souvient encore du village? Les autoroutes" par la galerie Half maart à Leuven
° Ayant vécu et travaillé pendant trois ans sans écrire, reprise en 1984 par la publication d'un cycle 'rondoods' (rondo mortel) lors d'un événement multidisciplinaire au château de Woluwe, près de Bruxelles
° Publication de poèmes français dans la revue des arts et de la poésie internationale des avant-gardes, Tempus Fugit (1985 - 1988)
° Publication dans la revue Brutaal (lalangue bruxelles) de poèmes et d'essai en tant que membre de la rédaction (1997 - 1998)
° Publication d'un recueil "Landinwaarts, van uiterzijde" (Vers l'intérieur du pays, par l'externe), janvier 2006, éditions Litera este
En 2015, publication d’un recueil « Tijd voor het einde » (Temps pour en finir), publié à Eindhoven, éditions Heimdall

Fin 2016 – début 2017, publication d’un poème en français et en anglais aux Etats-Unis (magazine et site web POETRYREPAIRS) de John Horvath

Mai 2017: publication d’un recueil « Tot welbevinden van otters en hamsters » (Pour le bonheur des loutres et des hamsters) aux éditions Scriptomanen, Aalst. (vous pouvez le commander et acheter au site web de l’éditeur – cliquez sur ‘site web)



Essais:
° Essai sur le degré moyen dans la poésie moderne intitulé "Bon gré mal gré, bon grain mal grain"), publié à l'Université de Leyden (Pays-Bas), introduisant Jacques Lacan et Henri Michaux (1986)
° Monographie sur le peintre Guy Vanden Branden (50 ans de constructivisme: ), 2000, éditions Pandora, Antwerpen
° Essai sur la possibilité d'énoncer par le langage ou les trois niveaux dans la langue, publié dans la revue Brutaal, 1998 (il s'agit d'une mise à point d'une contribution à l'université dans le cadre du cours de la philosophie du langage concernant le zen (bouddhisme) et la philosophie du langage

Membre des cercles de poésie Hopsack (café littéraire), Muzeval (poésie au café), Vers Geschild (fraîchement épluché, poésie au restaurant)

Ministre des Affaires caustiques et humouristiques au cabinet d'ombres chinoises (1988-1990)

lundi, mai 14, 2007

Quelques questions crucio-banales, comment ne pas y répondre et d'où naît la poésie




Tout d'abord Willem-Frederik Hermans. Écrivain hollandais, il a quitté son pays pour s'installer à Paris, qu'il a quittée à son tour pour se retirer à Bruxelles. Les Français ne comprennent pas pourquoi les Hollandais aiment tellement vivre en France. Les Hollandais en rêvent, certains le font. Hermans y a fait exception. S'il est allé jusqu'à Paris (et pas plus loin comme les autres Franco-Hollandais), c'était pour mieux développer son surréalisme. Toutefois, le surréalisme étant par définition belge, c'est à Bruxelles qu'il s'est trouvé mieux. Hermans, éjecté, craché par son pays natal pour être un surréaliste, c'est-à-dire un Belge au fond, comptait quelques Belges parmi ses amis les plus fidèles.



Le menu d'un restaurant vise à donner appétit. S'il donne inspiration à un poème, est-il plus efficace ou moins? L'onglet…



La tête dure s'entête, et le cou? Boude-t-il ou coude-t-il? Nous voici plus proche de la poésie. La poésie, observant un cou courbé légèrement, reprend sa ligne, sa courbe et découvre, sous-jacent, l'entêtement que l'on ne verra qu'après une métamorphose. D'ailleurs, il y a des peintres qui font le même, voire des femmes au foyer qui le voient arriver. Le poète peut se trouver partout et n'a pas toujours besoin de poèmes.



Le menu annonce un onglet, le poète passe, se passe du menu et du déjeuner, passe outre et se gratte la tête: mange-t-on des onglets? Il pourrait aussi bien se casser la tête, mais il n'est pas en service payant pour savoir si l'on mange des onglets et comment: il est libre et compose. Si dans sa composition, il tisse quelques passages des heures passées, tels qu'il les a vus avant une métamorphose quelconque, voire en pleine métamorphose, il arrive au menu complet du jour. Le cuisinier en chef dudit restaurant n'a pas le droit ni de réclamer des droits d'auteur, ni d'imposer la loi du silence, ni une autre loi. Le passant, arrivant chez lui, y trouvant l'habitant, se retrouvant à côté de son épouse ou de son époux, mange et écrit.



(Autres questions crucio-banales à traiter ou non: l'odeur fraîche des draps de lit incite-t-elle à faire l'amour? Ou est-ce plutôt l'odeur acre de sueur dont les draps sont trempés? C'est la question Napoléon. Si une femme n'a pas de fessier, comment attire-t-elle l'attention des hommes? Si un homme a les fesses toutes plates, attire-t-il l'attention des femmes?)





Petit poucet

Si c'est l'ongle, déchirant parfois

déchiré, qui gratte l'onglet,

portant son message à quelque insu,

que faire, sinon se casser?



D'abord l'onglet? À fleur

et à papier, il gratte lui-même

le passant, non l'habitant.



Et l'ongle, alors? Que le pouce

ne peut s'accorder sinon il se déchire.



Mieux vaut se gratter,

que de se casser la tête, voilà



ce que nous apprend l'onglet

à l'insu de l'ongle.

vendredi, mai 11, 2007

Terre par rapport


Hilarité d'une colline:
elle ne se contente pas
d'être terre à terre.

Par rapport au plat pays,
moins de pieds y passent.

Le chant du fou sur la colline,
porté par le son d'un sax,
libère le pouvoir, en jouant
envoûtant trombant tremblant.

(photo: Sylvia Stuurman)

jeudi, mai 10, 2007

Le moteur vrombit à deux temps



1. Le verbe à l'œuvre, quels sédiments
avant qu'il ne s'y mette,
quel tas de peines il produit,
tel qu'il vaut mieux se taire.

Il devrait y avoir une issue quelque part.

2. Bien qu'il nous accueille nous
assimile lentement sûrement
il nous assiège.

Un jour le flux de subsides coagulera
en vue de déclore, d'exploiter
et de s'échapper.

3. Il nous échappe à votre œil,
à votre fenêtre ouverte sur le monde.
Il nous héberge, tout en nous délaissant
au sommet d'une montagne, pas seuls.

Il ne file pas mais demeure,
nous effaçant.

Il s'agit du seul arbre.




4. J'ai suivi jusqu'au bout le Nord.
En effet, l'air est libre
du sentier derrière moi.

J'ai suivi jusqu'au bout
pour arriver au sud,
à la même chaîne de montagne.

Ainsi la quête pendant quelques instants
s'arrête-t-elle ici.

Sans y faire attention
ni compter combien de fois
le matin le soleil se lève,
c'est là que se trouve l'orient.

mercredi, mai 09, 2007

Frivolité dans l'ordinateur?



Voici que par miracle, l'ordinateur qui sert Blogger m'a répéré, alors qu'il n'a pas arrêté de répéter que je ne m'y trouvais plus. Il ne me trouvait plus. Je me suis retrouvé. Frivolité de l'ordinateur de Blogger, voire de Google? Ou encore: Mystère?
"Vous vous demandez certainement qu'elle est la liaison entre "l'art de la frivolité" et l'informatique ? Apparement aucune.
Mais quand une de nos collaboratrices (ingénieur informaticien) se donne à sa passion, on trouve immédiatement la liaison et les points communs entre les deux.
Alors nous avons souhaité lui donner la possibilité de présenter et vendre ses créations.
Regardons ce travail ! Comme pour l'informatique, le travail manuel est précédé d'un travail intellectuel ; la patience et la minutie sont exigées, le calcul et l'imagination également.
L'oeil est émerveillé face à une telle finesse et beauté."

vendredi, mai 04, 2007

Le moteur vrombit à deux temps



1. Le verbe à l'œuvre, quels sédiments
avant qu'il ne s'y mette,
quel tas de peines il produit,
tel qu'il vaut mieux se taire.

Il devrait y avoir une issue quelque part.



2. Bien qu'il nous accueille nous
assimile lentement sûrement
il nous assiège.

Un jour le flux de subsides coagulera
en vue de déclore, d'exploiter
et de s'échapper.

à suivre

mercredi, mai 02, 2007

Comment rendre un jour extraordinaire?



Dans la rue, il y a des masses de gens aux heures du jour. Disons, entre huit heures et vingt heures. Il y en a tellement que l'on n'y fait pas toujours attention. On regarde à peine, on marche. On marche tellement que l'on ne trouve pas le moyen de s'arrêter, sauf si l'on atteint son but. Un magasin, un bureau, une place quelconque où l'on se dirige.
On ne connaît pratiquement personne dans cette masse. Le passant y est invisible. Parmi les passants, un homme marche le long du trottoir écoutant le vrombissement des moteurs. Il ne semble pas avoir de but. Il se promène et écoute le vrombissement des moteurs dans la rue. Camions, voitures, moteurs à essence, moteurs à gasoil, vélomoteurs, moteurs des motards.

Peu importe s'il faut chaud ou froid, s'il pleut ou pas.

Il est passé dix heures, le flux des passants diminue. L'homme écoute en se promenant. Il n'a rien d'autre à faire. Porte-t-il la barbe peu drue, le vêtement quasi exotique? À Londres ou à Paris, l'exotisme n'est pas le même qu'à New Dehli ou à New York ou encore à Dakar. Peu importe son vêtement. Quant à la barbe, passons. Il ne porte pas la barbe.

Le danger était imminent mais s'écarte de la sorte.

Sommes-nous en train de suivre un espion à son insu? Le savons-nous? Le saurons-nous? Ou est-ce un homme quelconque, sans but, se promenant? Un espion ayant un but secret, se promène tel quel, afin de garder son but secret. La plupart des espions en service se promènent ou conduisent une voiture, dont le moteur vrombit. Il y en a aussi qui se contentent d'un taxi.

Il est à peu près onze heures lorsque l'homme entre dans un immeuble. Un quart d'heure après il sort. L'immeuble, à première vue portant un grand nombre de plaquettes, héberge des bureaux. Il est donc probable que l'homme en est sorti avec un papier. Ou avec une donnée quelconque qu'il porte dans son portefeuille, la donnée étant couchée sur papier ou encore enregistrée dans une puce. Il ne faut pratiquement aucune imagination pour s'y faire une idée. Nous sommes parfaitement rassurés. De quoi? De son sort? De notre sort? Ou serait-il simplement entré pour y observer certains mouvements, pour y revenir après afin d'effectuer un vol, un cambriolage ou un attentat? Cela est moins rassurant.

À force de réfléchir de la sorte, nous le perdons de vue dans la masse qui afflue à partir de midi. Attendons quatorze heures, au lieu de chercher quatorze heures. Tout serait parfait si l'homme disparaît dans la masse Rue du Midi. Rien n'exclue cette coïncidence. Vous dites alors: cela doit être Bruxelles! Ou plus parfait si l'homme disparaît dans la masse Rue Cherche Midi. Paris, ça alors! Cela est d'ailleurs parfaitement égal: l'union européenne est arrivée à tel point où il peut pleuvoir tant à Bruxelles qu'à Paris, au même moment, avec le même volume d'eau tombante. Toutefois, il ne pleut pas.

Il est dix-huit heurs lorsque nous le retrouvons. Qu'avons-nous fait pendant toutes ces heures? Qu'a-il fait, lui, l'homme que nous avions perdu de vue?

Il sort d'un bistrot et, sans écouter les bruits de moteurs, prend un bus. Il en descend pour ouvrir, d'une clé qu'il sort de la poche, une porte de maison. Serait-ce son château? Il est rentré.


Un moteur ronronne et vrombit
en montant progressivement, lentement
- voilà le ver qui brille -
le mont venus.

Sans papiers sans plus
il arrive et à la longue.

Abîme au mont des arts
pointant vers l'art moderne.

Tout l'art consiste à fermer
l'abîme au mont jusqu'à la longue.

Crie va viens joins rejoins moi
à tout coup à couper tout rituel
dépassant trépassant
qu'y a-t-il ici
qu'il faut extraire
d'un si petit mont
à si petit abîme qu'à

la longue tout galope tel
que tout déborde et encore
et en corps en sève au lit
.

jeudi, avril 26, 2007

Limités nous avons tous le même air



Tandis qu'elle se déroule,
avec moi tout en m'anticipant,
me transmettant,

et que la lettre me touche,


je n'y comprends rien.


N'y a-t-il pas une cage

petite ou grande

dans le marécage?


Quelle allure elle prend
au canal de Damme

et de retour.


Nous en sortons délabrés

disloqués d'une part.

mardi, avril 17, 2007

Héros




Héros qui de rancune zéro
qui de gré plein arrête
l'écriture du coup pour
par parole brutaliser
sa demi-sœur.

D'où donc tomba-t-il?
Si bas, si effleurant?

Quant au tombeau,
il est resté fermé.
La résurrection n'a pas eu lieu.

mardi, avril 03, 2007

Chanson à pâquerettes




éblouissantes Pâques, armée
de cloches accompagnée de trompes,

loin de nous sonner, vous nous faites

oublier les jaloux châtrés des trompes ego

faisant écho dans leur parole vide

de poésie.


Le noeud papillon flotte-t-il,

ailes déployées lourdes de plomb,
le long des flottilles ou pas?


L'homme a beau se nouer papillon,
gravé à même la peau,

au moindre faux pas il tombe à l'eau.

à Pâques toutefois les eaux
nous laissent bel et bien froids.

Quant à Judas qui se dit Jésus,

le tombeau ne s'ouvrira pas.

mardi, mars 27, 2007

Franchement



Proprement dit et tu

Incharmant le pied donné
au cul et tombe de l'escalier,
droit dans les statistiques.

Géniale et ingénue la cheville
entame sa vie maudite à voler.
Nous le savons et attendons.

Ce sont des amis nous sommes
de Godot. Nous préférons
le charme de monter l'escalier.

Regard cyclope dans le vide

Lumière des mènes dont
le phéno nous mène loin,
non de préférence sous la main.

Le cyclope regarde dans le vide,
s'ouvrant sur l'imagerie
télévisée. Honnêtement,

je le veux
énoncer
et il m'échappe.

Nous nous remplissons, alors,
nous nous complétons, alors,
nous nous approchons.

Y-a-t-il lumière
dans la petite mort?

Inouï comme nous perçons
phénoménalement dans lalangue
à nous souscrire notre part du chemin

jeudi, mars 22, 2007

Armelle Gaydon




On peut supposer qu'Armelle, en faisant des recherches sur Jacques Lacan et la poésie, a bien fait. Toutefois, si Gaydon place "Rimbaud et Mallarmé au tout début de la poésie moderne (ou abstraite)", elle semble oublier Edgar Allen Poe. Baudelaire, eh oui ce Charles là, l'ayant traduit, il a fort influencé Stéphane Mallarmé et quelque peu Rimbaud. Je ne m'oppose pas à ce que Gaydon, avec Lacan, situe le début de la poésie moderne en France. Mais il vaut mieux parler - et écrire - de poésie blanche, blanchie de toute référence au signifiant, créant de ses propres moyens, lalangue, un insignifiant criant de sa propre voix, murmurant de même, chantant aussi.

Voir: Lacan et la poésie par Armelle Gaydon, mémoire écrit à l'université de Paris VIII, que l'on peut trouver à l'internet.

mercredi, mars 21, 2007

D'après la langue




Lumière des mènes dont
le phéno nous mène loin,
non de préférence sous la main.

Le cyclope regarde dans le vide,
s'ouvrant sur l'imagerie
télévisée. Honnêtement,

je le veux
énoncer
et il m'échappe.

Nous nous remplissons, alors,
nous nous complétons, alors,
nous nous approchons.

Y-a-t-il lumière
dans la petite mort?

Inouï comme nous perçons
phénoménalement dans lalangue

à nous souscrire notre part du chemin

Identité, identification

Il y a Google, certes, une machine de recherche populaire. Mais elle n'est pas forte. Par une plus forte, j'ai découvert qu'un lecteur attend que l'auteur du présent blog se fasse connaître. Il est évident, dans une société hypermédiatique et parfois hystérique dans son imagerie, qu'un auteur écrit afin d'être connu & reconnu dans la rue.
Pour un écrivain, il n'est pas évident. Pourquoi? Il suffit de lire l'allégorie de la grotte, par Platon. Google vous le trouvera. Platon aurait été un philosophe grec.
Et puis, il y a symbole, image et réel. Le réel souvent échappe tant à l'image qu'au symbole. La poésie parfois rattrape le réel. Qui suis je? A quoi ressemble-t-il l'écrivain du blog pareil? Le blog n'est-il pas fait pour connaître la gloire pendant deux secondes et demi?

jeudi, mars 15, 2007

Poème bruxellois




Mont des arts


Léger comme une plume - à bas

la mort dans l'âme, libres les ailes -

tu montes le monticule en murmurant:

mont des arts.



Voisin au mont, l'abîme

pointe vers le bas,

vers l'art moderne.

mercredi, mars 14, 2007

Entre chien et loup me voici ailleurs

Me voilà qui mis pied à terre de la lagune,
est, pied à terre au littoral rocheux,
ouest, à mon oiseau plus de nid, beau
me semble, pied à terre de l'île.

Les peintres d'abord, me voilà entre chien et loup.
Les médecins aussi, j'y enroulai.
Poètes et troubadours, rouges et noirs sur blancs.

Haut le voyage, si c'est pour mourir
la tour s'effrite. Je sortis de l'eau
à son pied pour m'asseoir pour du bon,
ni arbre ni ombre, ni toit, pour chanter.

Lectori

Bonjour, lecteur, visiteur,
Il y a eu quelques problèmes pour activer les commentaires dans ce blog. Toutefois, j'ai réussi à activer ce module. Dès lors, je vous invite à commenter, à correspondre, à vous exprimer dans le contexte d'icelui.

jeudi, mars 01, 2007

Enfin les pavés ont bien voulu éditer nos poèmes



Au moins les pavés veulent bien éditer nos poèmes

Le Vésuve, oui ça
me dit me disant:
jette-toi dans mon feu.

Ma peau brûlante
se fait brûler et se consomme,
garde-t-elle le désir?

Ou bien entre-t-elle
dans la paix éternelle
du Vésuve?



Enfin, la pluie a arrêté de tomber et les premiers poèmes en craie ont été écrits à Bruxelles.


Voir aussi à chalkpoetry, lien repris dans la liste du présent blog.

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