jeudi, octobre 04, 2007

Voyage à bout de souffle



Au fond de l'océan, temps et marée,
les fonds abyssaux.

Avant même qu'il était question
de début ou de marée,
se trouvaient impassiblement
aux fonds abyssaux
la parole en germe
et la chair en oeuf.

Plus que le cristal
au fond du désert.

Je bascule et je pivote,
mes ailes se déploient
en toi, je prends l'air.

Tu me tiens là haut,
jusqu'à ce que, à bout
de souffle, je respire l'abysse.

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