Vous êtes à la recherche d'une poésie dépassant les langues et les frontières? Ou encore, vous n'êtes pas du tout à la recherche, vous y tombez. C'est ce pastout d'une langue qu'Eugène Ionesco écrit "lalangue". Lacan a repris ce terme."Quelque chose d'autre qu'il faut imaginer avant de comprendre" - Toni Morrison, Jazz
jeudi, mars 22, 2007
Armelle Gaydon
On peut supposer qu'Armelle, en faisant des recherches sur Jacques Lacan et la poésie, a bien fait. Toutefois, si Gaydon place "Rimbaud et Mallarmé au tout début de la poésie moderne (ou abstraite)", elle semble oublier Edgar Allen Poe. Baudelaire, eh oui ce Charles là, l'ayant traduit, il a fort influencé Stéphane Mallarmé et quelque peu Rimbaud. Je ne m'oppose pas à ce que Gaydon, avec Lacan, situe le début de la poésie moderne en France. Mais il vaut mieux parler - et écrire - de poésie blanche, blanchie de toute référence au signifiant, créant de ses propres moyens, lalangue, un insignifiant criant de sa propre voix, murmurant de même, chantant aussi.
Voir: Lacan et la poésie par Armelle Gaydon, mémoire écrit à l'université de Paris VIII, que l'on peut trouver à l'internet.
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odalisque

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