dimanche, août 30, 2009

(extrait) d’une vie en tant qu’arbre


Me voici! Si seul la nuit
bien qu’entouré de centaines,
me voici!

Il est midi, les voilà,
des dizaines à courir.

Je me demande qui, aujourd’hui,
ayant parcouru le parc
au moins deux fois,
halètant, suant, homme
ou femme,
s’arrêtera

pour m’embrasser.

dimanche, août 16, 2009

Menu chanson de village

Reynaert, il était pure par nature et courageux,
d’un grand courage, portant un petit chapeau.

Il allait bien, bien merci, en épousant
Cathérine, épouse pure.

Allant d’une ville à l’autre,
il se retirait le soir venu, près d’elle.

Un autre, toutefois, pécuniaire plutôt et moins pure,
s’est vu évoluer courreur de jupons.

Les jupes ne cédaient pas toujours,
la glace ne rompant pas tout de suite,
le vent dirigeait le jeu,
enlevant son chapeau et le voilà
qui courrait après son chapeau.

Dans un village il arriva,
le vent froid de l’est l’avait amené,
où il retrouva son chapeau
qui devait aller avec sa tête.

Il y était acclamé et depuis,
y demeure tout petit.

samedi, août 08, 2009

L’explaitation de l’eau par l’homme ne connaît guère de limite

Au début était la flaque,
située au jardin urbain,
que la pluie remplissait
de temps en temps.

La flaque se trouvait près
de l’homme.

L’homme, féminin ou masculin,
peu importe, à force de contempler
chaque jour la flaque, sa flaque,
un jour y vit un vivier,
un autre jour, un lac,
bientôt la région des grands lacs.

La nuit, l’homme finit
par creuser un canal
et but une canette de bière
suisse.

odalisque

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