mercredi, avril 20, 2011

Le monde (s')arrange pas mal

1. Au crépuscule, à l'auberge,à côte de la plaque,
ils se réunissent en complot,
buvant, d'une part, du jus d'orange, fruit de l'extorsion,
mangeant d'autre part, toute une salade frappée
sur le dos de ceux
qui s'efforcent sans arrêt.

Heureux qui juste à temps,
se trouve à leurs côtés.

Au petit jour, les autres
sont à bout de souffle,
tellement zélés qu'ils en flemmardent.

Plus loin rien ne va mieux.
Au même crépuscule les voilà assis,
ceux qui ont fait carrière,
donnant un bon coup de pied, un par jour,
au quasi défunt singe
ou au dos de l'âne de travail,
sans se gêner s'il meurt.

Entre-temps, en fait ils mangent
leur caviar à la petite cuillère et boivent
leur vodka ou leur verre de champagne
à gorgées maîtrisées.

Heureux qui comme Cliquot,
devient veuve à l'âge de 40 ans.


2.L'évêque, l'ancien et l'exilé,
avait pris de l'avance sur les Hollandais.

Ce sont ceux-là qui rêvent
de vivre comme Dieu en France.

Je vous entends qui rouspétez
que ces Hollandais ne parlent pas
un mot de Français. Et l'évêque, alors,
en exil, croyez-vous qu'il parle
le Polonais avec son chauffeur,
voire l'Italien?

Tous ces petits délits de petits zizis si délicieux,
dans l'ensemble l'église s'en fiche comme de l'an quarante,
s'en foutre ose-je dire.

vendredi, avril 15, 2011

Géographie histo(é)rique

On dit qu'à présent,
la France n'est plus
la même qu'à l'époque de Vichy.

Attends.

On dit que la Belgique – ceci
n'est pas un pays – subsistera toujours.
Sa stabilité est programmée dans ses gènes.

Attends l'explosion générale.

On n'a jamais dit pareille chose du Japon.
Il n'arrête pas de trembler.

dimanche, avril 03, 2011

Entre deux parentés

Vous le connaissez peut-être, Hans, le malin. Alors, n'a-t-on pas encore tout vu, ici? Ours, poisson, que sais-je et maintenant le cheval? L'âne ne suffit-il plus? Il y a des parentés certes, tout comme il y en a entre le cheval et une revue littéraire belge qui porte son nom.

1. La distance non seulement trompe,
elle menace celui qui s'approche
par poésie. Le coup de grâce,
il ne le donne que par des mots,
perles rouges cerises,
ailes traînassassent.

La hauteur se définit de façon
fort précise dans nos yeux.
Et courageux, Hans prend le galop.

Imberbe, une âme s'envole
dans l'éther et dans le cyber.

Et puis des femmes se font remarquer aux
cheveux semi-gras, luisant doucement.

2 Non, je ne le fais pas,
la bellelettriecrisie,
la perte de temps par vol d'une heure,
voilà l'été, se moquer de l'Aldi,
tracer au Hema la glaire à la conne.

Non, je ne le fais pas.
Les sabots battent et hans
tout malin arrive.

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