vendredi, juin 27, 2008

Après les arbres







Le geste verbal est fini. Pendant quelques mois, le dernier mercredi on pasait au geste verbal, dans un petit bistrot ou dans le jardin dudit bistrot. J'avais l'honneur d'y présenter, ce mercredi dernier, quatre poèmes, dont trois à arbre.

Après coup, j'ai promis à quelqu'un des auditeurs qu'il est temps de passer à un autre genre d'homme: l'as voire l'asticot.

C'est en route. Rien qu'aujourd'hui, j'ai écrit trois poèmes prenant comme thème l'as(ticot)

vendredi, juin 20, 2008

Comment passer ses vacances?

Il y en a qui n'ont pas le boulot facile. Ils en ont trop ou trop peu, leur chef les fait courir sans arrêt aux toillettes. Et maintenant, ou demain, bientôt toutefois, il y a les vacances. Que faire?
Eh bien, achetez un livre de poche pour vous sortir de cet embarras. Achetez ce petit bijou intitulé "nous sommes tous des playmobiles" de Nicolas Ancion.

Il y en a qui ont le boulot facile. Ils font exactement ce qu'ils veulent. Minorité non protégée, qui n'a pas besoin d'être protégée. Pour eux aussi, maintenant, ou demain, bientôt toutefois, il y a les vacances. Que faire? Pour eux, c'est les vacances tout le temps. Eh bien, ils pourront lire le livre, un essai sur l'oubli des langues, dur dur mais riche, Echolalies de Daniel Heller-Roazon aux Editions du Seuil.

Au plaisir

Une chanson de pêcheur



Par où commencer, il n’y a pas de début,
ce voyage étrange et si éloignant?
Ne vaut-il pas mieux,
de nos propres mains vides,
y mettre fin longtemps avant la fin?

Ou bien, nous voyons-nous là,
éloignés à l’étranger, étrangers et satisfaits,
assis et puis debout?

Afin que nous puissions nous voir ainsi,
en marchant, en nous baladant
et en trébuchant entre arbres et arbustes,
très secrètement, entre chien et loup,
nous quittons le chemin.

En effet, nous préférons, n’est-ce pas,
nous libérer en larguant les amarres,
en levant l’ancre
et nous voilà partis.

mardi, juin 17, 2008

Quelle fureur fait danser la poussière?


1. Jusqu’à la tombée de la poussière

La graine de pavot lunatique sème la paix
dans la blessure, le loup
ne hurle pas, il lèche.

La lune sème aussi du sable
dans la blessure ouverte, les yeux,

qui, dès lors, lentement,
n’ont qu’à se fermer.

L’œil du loup, non,
pas méchant, cligne.
Ou clignote-t-il?

2. Temps hors compte

Peut-être les années nous ont-elles
fait oublier le compte, de sorte
que nous écrivons à la lettre.

De a jusqu’à z, des chiffres
se cachent, d’où tous
les codes.

Justement c’est quand il pleut
qu’ils apparaissent.
La plupart du temps
est ensoleillé.

lundi, juin 16, 2008

Menue chanson du jardin


6. Nous avons pris du poids
afin de ne pas nous lancer à la légère.
Et voilà, nous l’avons traversé
et sommes partis
pour ne plus revenir.

Nous pouvons faire les délices de ce que
nous avons été créés par délice.

Sous peine de travaux perpétuels,
nous avons pris connaissance
et avons droit à une allocation
en cas de chômage.

Pour faire claquer les doigts,
il en faut deux.

La souris n’en demande qu’un.
Nous sommes fort doigtés n’est-ce pas,
moi aussi je me le demande.

jeudi, juin 12, 2008

Menue chanson du jardin


5. Pitié de le voir ainsi,
qui fort heureusement fut vu.
Fort malheureux, oui,
pas bien du tout.

Vous croyez connaître la suite.
De l’un de l’autre,
Ève fut créée d’une côte.

Au jardin mais pas à l’arbre.
La société de connaissance
et de savoir fut prohibée,
de bien en mal et de mal en pis.

Au jardin à l’arbre
s’était accroché le serpent
Mac Intosh, exploitant la pomme.

Vous pouvez disposer à présent,
vous connaissez la suite.

mardi, juin 10, 2008

Menue chanson du jardin


4. Voilà, voici Adam
sans travail au paradis
sans femme un homme.

Sommes-nous déjà à Willebroek
ou seulement à Puurs ?

Il n’y avait pas de mots.

Songeons au chant au delà de Willebroek
ou seulement de Puurs.

Ziet tuf tuf sie hejja djel moek,
chouf askein ‘f Puurs.

Chouf enna bougdi.

Me voici un mais pas unique.

lundi, juin 09, 2008

Menue chanson du jardin


3. Lillith voulait bien
d’Adam, le préférant
sens dessous. Il y gît
de travers.

Voulait-il d’elle
se séparer? La perçait-il
de plein feu que pleine,
elle en avait ras le ventre?

Elle demanda et obtint
des ailles et retint
sa haleine et
s’envola.

vendredi, juin 06, 2008

Menue chanson du jardin


2. Quelqu’un alors a dû voir,
quelqu’un a vu et parlé, un autre ayant
entendu, à peine écoutait-il,
que cela était bon.

Adam et Lillith entrant
dans leur vivant, fondateurs
de l’humanité.
Tout juste non.

jeudi, juin 05, 2008

Menue chanson du jardin

1. Aha haha aha Adam,
respire donc, respire.

Que le début débute, respire.
Ton lit t’attend.
Ton emploi: jardinier.
Ton poste: jardin.
Ton domicile: Eden.

Et voilà qu’il s’en sortait,
sortant des profondeurs
haleine et respira.

mercredi, juin 04, 2008

Et maintenant, que vais je faire?



Voici le mois de juin. Et maintenant, que vais je faire? Très peu de lecteurs arrivent encore ici. Ceux qui viennent, sont parfois fidèles. Il faut satisfaire et surprendre les deux catégories. La première, celle des absents, doit avoir tort à jamais en présentant des exclusivités.
Le compte à rebours en Belgique, certes, est une exclusivité.
Il faut continuer dans ce sens, soyons modérés.
Ainsi, nous aborderons la question linguistique, non en Belgique, mais au Paradis terrestre. Etait-il question de querelles linguistiques, dèjà, au Paradis? Patientez, revenez ici et un jour, bientôt, vous verrez.

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