vendredi, mai 29, 2009

L’inceste des palmiers

L’inceste des palmiers s’est ancré,
nous sommes loin du paradis,
n’est-ce pas, dans leurs racines.

Quelle datte!
Quelle ombre ne nous reste-t-il ?

Car la pluie tombera, nourrissant
la tendance des palmiers.

Ils n’ont plus besoin d’abeilles.
Quel miel!

Ils signent entre terre et ciel
une œuvre d’art créant
leur propre musée.

mercredi, mai 13, 2009

ABL



Il n’est plus évident,
notre but commun lucratif.
D’ailleurs, laisse tomber.
On nous laisse tomber.

Parmi nous, ceux
qui du coup
se transforment
en bombe à boîte
automatique.

N’ayez crainte, ils sont
parmi nous, délaissés.

Il était pourtant évident,
notre but commun lucratif.

jeudi, mai 07, 2009

Nouvelle culture politique et culinaire

Il y a lieu parfois de critiquer les rédacteurs en chef et nous le faisons du coup : ils se font distraire, voire dévier, tout en nous déviant, par les personnes qui prennent la parole en public afin d'obtenir des avantages personnels, politiques et qui, à cet effet, sautent sur les tables. Ils envoient leurs rédacteurs à des conférences de presse où ils apprennent qu’un tel emmerdeur local, qui a tout d’un nain, est arrivé à emmerder le supralocal, souvent la rue de la Loi mais qu’il le regrette, ayant agi trop vite inspiré par la rancune. N’importe quoi.

La table en question, il y a de moins en moins de monde qui s’attable que du monde qui la grimpe. Didier sans problème Reynders, Yves pas mal de problèmes Leterme, etc. Heureusement, de temps en temps il y les faits durs de la vie, telle la grippe mexicaine ou un isolé marginalisé qui perd les pédales et fonce sur la famille royale aux Pays-Bas et se trompe entre les membres vivants et un membre érigé en statue de la même famille.

Toutefois, cette vision rétrécie des rédactions en chef écartent d’autres faits, les marginalisant et les destinant aux rubriques marginales.

Il était une fois, toutefois, une conférence mixte et interdisciplinaire, qui se réunissait à huis clos et aux Alpes non maritimes mais Suisses. Elle a eu lieu un lundi gras dont on a demandé de bien vouloir garder le secret quant à la date précise, tout comme le lieu exacte, d’ailleurs.

Elle était organisée à la demande des médecins de famille sans frontières, qui en moins de six mois, ont connu une augmentation spectaculaire du nombre de patients ayant des problèmes au niveau du derrière, de sorte qu’ils ont sonné l’alarme.

Tout d’abord, la conférence a été amenée à constater que la plupart des patients étaient masculins, porteurs de complets à trois pièces.

Ensuite, l’attention a été attirée par la présence de Michel Vandenbossche, le leader de Gaia et le chef de file des droits des animaux.

Ensuite, il y avait lieu de constater que dans l’assistance, se trouvaient un tas d’anciens dirigeants de l’industrie des services financiers, redevenue le secteur des banques et des assurances.


Les médecins de famille ayant circonscrit le problème sans constater le diagnostic, un vétérinaire a pris la parole et l’image pour présenter la vie et les actes de l’autruche. Ce drôle d’oiseau, plus connu dans notre assiette qu’en tant que Gonzales, Speedy bien sûr, se fait surtout appliquer. Certes, il y a un ou deux sportifs qui en mangent l’œuf, toujours en équipe. Bref, la pause s’annonçait bel et bien, café et cloppe, et donc tous dehors.

Le deuxième volet avant-midi était fort pris par un conférencier invité spécial, qu’on avait fait venir de la Belgique par un hélicoptère Agusta 4 personnes, bien qu’il n’y eut que le pilote et lui à remplir l’engin. Fort connu, ce conférencier, par sa large expérience et ses diverses apparitions aux fora local, supra local, à savoir la Belgique fédérale, la Vilvoorde locale et l’Union européenne, où il avait eu un poste non pour se remplir les poches mais pour y mettre son poids.

Les participants à la conférence ne pouvaient pas rater son entrée sur scène, qu’il a réellement escaladée, de sorte que la transpiration, plus que l’animal, coulait librement. Il s’asseyait et devint l’objet de questions que lui posaient deux experts par leur connaissance. Ainsi, tout le monde a appris que faire l'autruche ou appliquer la politique de l'autruche implique le danger de se faire baiser par le derrière sans même voir son propre violateur, voire le voir prendre son pied.

« Mais moi, ils ne m’ont pas eu. Je suis surtout intervenu en tant que plombier sur la scène politique. D’ailleurs, au niveau des yeux, je souffre d’une allergie par rapport au sable », pour citer, non sans corrections, le conférencier invité spécial. « Je n’interviens que lorsque le problème se pose pour suggérer des solutions. S’il faut attendre deux ou trois jours, ou plutôt nuits, pour qu’ils comprennent, j’attends et puis je fais exécuter intégralement ».

Mais alors, demandaient les experts, qui n’avait pas froid aux yeux, comment vous avez été pris lors de la crise de la danse des canards ou plutôt des poules, lorsqu’il s’agissait justement de se débarrasser de vous par un moyen qui coûtait moins cher qu’un coup d’état ? Sans doute étais-je imbu de moi-même, devait-il reconnaître. Voilà justement comment cet homme venu de loin, de Bruges d’abord et puis de Vilvoorde, est devenu si populaire : son franc parler. En tout cas, on lui avait donné beaucoup d’espace et de temps de parler, qu’il était temps d’aller manger. Du steak d’autruche, bien sûr.

Après le déjeuner, la session était réservée aux experts par expérience et devenu patients, essentiellement des anciens dirigeants de l’industrie des services financiers précitée et des politiciens socio-chrétiens. Ils ont traité du mal plus bas que le dos, et comment y remédier quand il est trop tard, comment l’éviter en s’assurant, par contrat, un coup de pied au cul en or et comment ils s’apprécient tout crus.

Toutefois, ils devaient admettre que le déjeuner leur avait appris qu’il y a moyen de s’apprécier moins cru, bien cuit, s’enrichissant de la sorte d’un savoir-vivre pour lequel ils avaient tous payé 750 euros à titre de frais de participation.

dimanche, mai 03, 2009

Oscar rameau, taureau

Si nouveau mon neveu,
il vient de naître.
Il ne connaît que dieu,
pas de maître.

Puis il oubliera et
il connaîtra.

Est-ce qu’un jour
il reconnaîtra ?

Car sa mère est vache,
n’ayant pondu son veau
que sous pression.

Refusera-t-elle de donner son lait ?

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