vendredi, décembre 17, 2010

Les années décampent

50

Si déjà je devais
par exemple naître,
c'est alors,
lors que la guerre était finie.

Couché dans le berceau
de la reconstruction,
le temps des fins de mois difficiles,
je me tenais tranquille.

D'où sont nées la guerre froide,
une communauté de charbon et d'acier.

Un peu plus pour moi,
sont nés le chou-fleur et les langues,
maternelle et paternelle,
inégales que j'ai mises
à pied d'égalité
dans le creux de lalangue.


60

Qui tenait ma main
pour m'apprendre à marcher,
je ne sais, mais
de mes propres mains et pieds
j'appris à nager et le vélo.

On donnait un nom,
le progrès ça s'appelle, sans crainte,
bien que très souvent
je tombais avec mon premier vélo.

On avait déménagé
à la ville morte.

Sans crainte, je ne voulais
pas de cette ville,
voulais la quitter au plus loin.

J'ai failli me grumeler
en romantique, à moitié malade.

jeudi, décembre 16, 2010

Les années décampent




Danser jusqu'à ce que
nous tombions en haut,
descente jusqu'au pied rythmé.

Penser à tâtons
à l'institut supérieur,
ayant un impact au cœur.

Le travail au champ
des livres et des ondes radio,
choc en retour de poésie.

Le début littéraire,
le début d'un amour,
arrêtés après être effondrés.

Le toit goutte
jusqu'à ce que l'homme
le couvre d'une ardoise table rase.

mercredi, décembre 15, 2010

Les années décampent





90
Voici les années Bob et l'Afrique
en perspective. André néantisait
de plus en moins,
à l'encontre de l'agia.

Voici les années du fric,
des reportages à ce sujet,
de mouvements réformateurs
et innovateurs devant aboutir
à la destruction.

C'est pourquoi, plus tard,
l'explosion du système
ne m'a pas fait bondir.

Voici les années d'une autre fille,
portant encore le nom
pas la renommée de princesse.

Chaque rénovation de ces années-là
portait les germes
d'une destruction déchirante.

Celui qui cherchait à consolider,
ne recevait ni consolation ni perspective.

J'avais beau étendre les cercles
à l'extérieur, du coup nombreux
étaient ceux
qui cherchaient à tout exploiter.

dimanche, décembre 12, 2010

Les années décampent




00

Années historiques qui ont pris
des ailes, j'en ai pris pour voler
à Prague, à Nice, à Cadiz.
Et toi, tu en as pris pour venir
de Tripoli droit vers moi.

Nous nous sommes cousus
des ailes charnelles maintenant
et voici que nous terminons l
a décennie en volant ensemble.

Ou regarde nos perruches,
elles ne sifflent pas elles jacassent
et se prennent l'un l'autre
par l'aile, leurs propres ailes.

Sous les ailes métalliques l'herbe
souvent est tondue et voilà
que de temps à autre on y voit
une vipère crever.

odalisque

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