lundi, octobre 24, 2011

Valorisations

Vous connaissez ça, la dévalorisation de la monnaie? La plupart d'entre nous la connaissent comme un esprit plutôt pâle d'entre deux guerres mondiales. Comment, vous ne la connaissez pas? Et l'inflation, alors? Eh, oui.

Où en sommes-nous de nos jours, où en est le processus de l'inflation monétaire? Nous avons bien progressé, il suffit de voir l'ampleur de la crise actuelle.

L'un sommet après l'autre ne s'en sort pas, la monnaie perd sa valeur. Elle ne fait plus ni chaud ni froid.

Mettez-la entre guillemets et elle vous touche déjà moins.

Samedi passé, le vingt octobre, une première a eu lieu, à la galerie de Zwarte Panter à Antwerpen. La poétesse Lucienne Stassaert y présenta son dernier recueil, accompagnée, comme d'habitude par Jean Demey à la contrebasse. La première était que pour la première fois, Jean ne touchait pas les cordes de la main mais d'un archet. Comme Jean m'accompagne moi aussi depuis des années, et que l'on ne se voit plus souvent, il était temps de se converser.

Les sujets habituels faisaient l'objet de notre conversation. Inévitablement, les femmes, donc. Jean avait l'air de brûler à l'intérieur et n'arrêtait pas de boire. Ah, les femmes d'aujourd'hui, elles veulent nous faire voir toutes les couleurs et à la fin, il n'y a plus aucune couleur. Les extrêmes ne touchent plus rien.


Sous les eaux glacées,
ce libertaire mécanique
rendant homme et femme matiques,
robotmatiques,

gît sans feu.

Sous la glace, une attente
perd toute attention,
l'œil qui, à la fin, se ferme
sur l'autre épris.

Nous les sentons dans le dos.

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