lundi, septembre 01, 2008

Cris et hennissements, pas de chuchotements






3. Alors prenons une fête,
de maison, de mariage,
pourvu qu’il y ait la musique.

C’est là que tu sors du ventre
du ciel et de la terre.

Tu montes une femme qui danse,
lui défais les cheveux,
et de tes pattes bats
le tambour et la flûte.

Pas moyen de te retenir.
Pas un chien qui t’aboie,
personne ne se moque de toi.

Soyez le bienvenu.

Coup sur coup de tambour,
plane l’haleine de flûte.

J’avais juré de ne pas te casser la paille,
de ne pas toucher un cheveu.
Et tous jurèrent avec moi.

Tous y participent,
lorsque tu te dresses
sur tes pattes arrière,
la crinière au vent,
enveloppant la femme en corps à corps
et laissant vent libre à ton esprit.

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