vendredi, septembre 05, 2008

Paysages sans fin



1. Repos dont bénéficie le guerrier

Nous pouvons en bénéficier
sans en parler.
Pris sur le vif, prenons-nous
ou nous prend-il ?

Ne vaudrait-il pas mieux,
tous ensemble,
rester assis en attendant ?

Et que de bohémiens
nous sommes, Godot le sait bien.

La hutte de pisé,
bâtie au coin, dans l’aisselle du pays,
n’y est plus.

Tout ce qui en reste,
y gît, une poutre.

Henri oui lui y est,
assis avec sa longue barbe,
blanche déjà.

L’état sauvage dans son regard
le quitte dès qu’il nous voit
tous assis ensemble.

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