vendredi, septembre 03, 2010

Cult d'image (2) et critique de la poésie

1. Un caméraman? Un homme qui
ne pouvait croire ses yeux,
ni détourner sa tête.

L'évadence? Toute crachée,
le doux vent en tomba
en silence et tout tremblait.

Là-bas, dehors, des spectateurs, habitués
du très précis,
ne voyant rien, ni poil, ni précision,

crient: garde ton cool, le mec,
dans ce pool à grenouilles, le mec,

et crient: appelle un chat un chat,
un con un con

et le metteur en scène crie: cut!

En voilà un qui y ajoute: au fond,
je le trouvais vachement expérimental,
bien que trop.

Les yeux bien rincés,
les mains tremblantes,
on ne fait jamais que trop bon.

2. Le désir fait bouger les montagnes,
il faut le croire
si tu vois
d'où nous sommes venus
pour aller où, tout ça.

Et quelle écriture nous avons
tracée dans la peau l'un de l'autre,
elle porte un nom
pour finir et pour habiter
sous nos épidermes.

Aucun commentaire:

odalisque

odalisque

technorati

Technorati Profile

Archives du blog