samedi, juin 25, 2011

Poète d’arbreville


1. Il s’avère venir à nous,
en passant au-dessus de la mer,
prenant l’Escaut comme canal.

Puis, il fléchit en avant,
à gauche et à droite les arbres.

À jamais verts,
sans faire chanter le bois.

A jamais jeune
le poisson s’accroche
pour mieux se perdre.

Effectivement, nous en bénéficions.



2. Et que le vent l’emporte,
jusqu’où faut-il l’accepter?

Me fais-je voir
jusqu’au bout, à l’os?

Il est bien fixé
dans mon for,
me permettant de plein fouet
de me fléchir et de prendre
le vent.

De tout ce que nous arrivons
à voir, nous en avons marre parfois,
jusqu’à ce que le vent
et la poussière se couchent.

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