Vous êtes à la recherche d'une poésie dépassant les langues et les frontières? Ou encore, vous n'êtes pas du tout à la recherche, vous y tombez. C'est ce pastout d'une langue qu'Eugène Ionesco écrit "lalangue". Lacan a repris ce terme."Quelque chose d'autre qu'il faut imaginer avant de comprendre" - Toni Morrison, Jazz
samedi, juin 25, 2011
Poète d’arbreville
1. Il s’avère venir à nous,
en passant au-dessus de la mer,
prenant l’Escaut comme canal.
Puis, il fléchit en avant,
à gauche et à droite les arbres.
À jamais verts,
sans faire chanter le bois.
A jamais jeune
le poisson s’accroche
pour mieux se perdre.
Effectivement, nous en bénéficions.
2. Et que le vent l’emporte,
jusqu’où faut-il l’accepter?
Me fais-je voir
jusqu’au bout, à l’os?
Il est bien fixé
dans mon for,
me permettant de plein fouet
de me fléchir et de prendre
le vent.
De tout ce que nous arrivons
à voir, nous en avons marre parfois,
jusqu’à ce que le vent
et la poussière se couchent.
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