mercredi, janvier 07, 2009

Criée au mur, la révolution




1. Petits grains à picoter,
petits gains à emporter,
aux fleurs murales
ils font une belle jambe,
bien que grimpante.

Voici enfin écrit aux murs,
le communiqué libératoire:
la population diminue,
son nombre et sa taille.

Le mur affiche une faille.


2. Passant outre, le mur
de par sa faille s’ouvre
sur une grotte.

Il est capital de payer
pour y entrer.

Et une fumée surgit,
parlant, médisant,
médusant sans fin.

Le bois brûlé, pour entrer
au nez sans payer,
pénètre jusqu’aux poumons.

Il a fallu attendre
des jours
pour que la toux se libère.


3. Plus loin d’un pont, à l’italienne
le café est servi, qui adoucit
la toux et fait parler.

De retour au pont,
entrant en payant,
il faut voir, oui, il faut voir
la musique transformée,
une forêt réformée,
des plastiques informées
en couleurs,

pour que le mur se ferme.

4. À rebours, à l’envers le feu
du coup rentrant au pistolet.
Le dos de l’histoire affiche une brèche.

Le futur et le passé s’accouplent,
forniquant le temps.

Une feuille morte, au temps
des cerises, ressuscite
et rejoint son arbre.

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