dimanche, août 17, 2008

Celui qui est en bois, ne jette pas de pierre



Mesdames et messieurs, surtout mesdames, cher lecteurs et lectrices, lectores et rayonnant le laser,

Vous avez eu l’occasion, que vous avez très peu saisie, et lu une série de poèmes rendant les formes sous lesquelles les hommes nous apparaissent, l’asticot, l’ours et l’arbre. L’ours est pour la femme une forme plus évidente que les autres.
A présent, c’est aux femmes que nous consacrons nos poèmes. Nous les trouvons dans le travail de bois. Les femmes qui travaillent le bois. Pour commencer, la scie. Elle chante actuellement à Péking. N’ayez pas peur si vous y trouvez le goût par expérience, ce blog est expérimental.

Celui qui est en bois, ne jette pas de pierre

1. la scie d’or

parfois femme veut bien
scier un bon coup.

Elle veut savoir
de quelle trempe
nous sommes.

L’or est pour celle
qui suffit de mettre la bouche
à la bonne pièce et de jouer.

Le bois qui durcit
au fur et à mesure.

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