2. Tant d’arbres que le bois
on ne voit plus, la forêt alors.
Au degré zéro la vie reprend
en tant qu’arbre.
Il a la gueule et tout de bois
et disparaît.
L’arbre a droit
à l’écho de la douleur
que cause le pic,
ou les pattes du corbeau et du faucon.
De deux côtés le bois
compte des collines, qui progressivement
perdent leurs couleurs
en les cédant
à la pénombre croissante.
Vous êtes à la recherche d'une poésie dépassant les langues et les frontières? Ou encore, vous n'êtes pas du tout à la recherche, vous y tombez. C'est ce pastout d'une langue qu'Eugène Ionesco écrit "lalangue". Lacan a repris ce terme."Quelque chose d'autre qu'il faut imaginer avant de comprendre" - Toni Morrison, Jazz
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