mardi, avril 29, 2008

Nous retournons au bois (inconscient mis à nu par son sujet)

2. Tant d’arbres que le bois
on ne voit plus, la forêt alors.
Au degré zéro la vie reprend
en tant qu’arbre.

Il a la gueule et tout de bois
et disparaît.

L’arbre a droit
à l’écho de la douleur
que cause le pic,
ou les pattes du corbeau et du faucon.

De deux côtés le bois
compte des collines, qui progressivement
perdent leurs couleurs
en les cédant
à la pénombre croissante.

Aucun commentaire:

odalisque

odalisque

technorati

Technorati Profile

Archives du blog