lundi, août 08, 2011

Chant d'hibou [au] féminin

C'est quand je me suis retrouvée,
le nez contre la vitre,
de l'autre côté de l'air conditionné
– notez bien cela ne me faisait ni chaud ni froid –

des deux côtés, la lumière étant éteinte,
que soudain je me suis souvenue
de la dernière étreinte.

J'aurais dû me trouver ailleurs,
à la plage entre Kafka et Einstein,
en train de chanter, de me perdre
en abeille bien sûr.

Si je vole la nuit, je trouve
les fleurs closes et perds le chemin
vers la ruche.


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