Touche pas à mon ADN.
Et pourquoi pas, puisque tout le monde y touche ? Eh bien, parce que je préfère écrire mon propre ADN.
Je suis le produit évolutif d’un singe et d’un serpent. Ou si vous voulez, le cerveau d’un serpent dans un corps déduit du singe.
Je n’irai pas plus loin ici. Je viens de loin, cela suffit.
Ne sousestimez pas mes forces. Elles ont l’air de rien, de protéines, entre autres. Mais si elles branlent et que je me branle, je rentre gagnant d’un Goliath quelconque.
Je m’abstiens volontiers de toute consommation d’uranium, évitant de m’autoexploser sous la moindre émotion.
J’ai l’air froid et heureux, pas du tout dangereux.
Quand toutefois mon regard te tue, je te dis en même temps: ne crains rien, ce n’est que moi.
Vous êtes à la recherche d'une poésie dépassant les langues et les frontières? Ou encore, vous n'êtes pas du tout à la recherche, vous y tombez. C'est ce pastout d'une langue qu'Eugène Ionesco écrit "lalangue". Lacan a repris ce terme."Quelque chose d'autre qu'il faut imaginer avant de comprendre" - Toni Morrison, Jazz
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