mardi, novembre 11, 2008

Fort comme ours

Il y a plein de questions qui se posent chaque jour: où en est Ariel Sharon? Et où l'affaire Bruxelles-Hal-Vilvoorde? Combien de temps encore? Et où va-t-on? Nous, en tous cas avions publié ici au mois de juillet, un cycle de l'homme en passage, ours par exemple. Concrètement, c'est à Hal qu'il passe. Et pour aller où?

(suite du cycle “l’ours, l’homme en passage”)

pour Laurent H.

1. Le sax, avant d’arriver
à bout de souffle, cupide,
court les dernières notes,
fulmine encore, s’arrête.

L’ours se lève.
Bien que sa corne en pousse
d’autres, à présent il en a
vent.

Il insiste à dépasser une autre
limite, voire une frontière
linguistique. Aucune nostalgie
cavernée ne l’empêche, nulle part
ses pantoufles se sont trouvées.

Un ours n’est pas pantouflard.



2. Son fauteuil n’est pas son fauteuil,
pas tout à fait et lui va bien.

Il ne rouspète pas, sa corne se
repose, alors qu’il s’est posé
en robe de chambre complète,
bien dans sa peau.

Sa caverne, c’est où il pousse sa corne.

A nouveau, le saxophone entame
une note, l’instrument tient le musicien.
Ils s’y mettent, à tenir la note,
la laissant s’éclater bien rangée.

L’ours boit, quelle bière

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