mardi, février 13, 2007

feux du couchant

Le soir aéré, rouge, tombe et remplit
pas par pas le temps, notre temps. Rien
n'y ressemble.

Beaucoup se supprime, tombant de la lumière.

Ce que le nord et non seulement
le nord, couvre, ne trouve point de nom.

Le peintre en manque,
le voilier en manque
de vent et de nues, soleil marin.

Nous fermons les rangs et traînons
dans la rue, au café ou
au centre de la tempête.

Le froid ne nous surprend plus,
en effet, qu'est-ce qu'on attend?

La glace ne rompt plus l'ère,
elle nous limite, n'explique plus,
casse l'œil ci et là.
Tout se glace, même le sang.

odalisque

odalisque

technorati

Technorati Profile

Archives du blog