samedi, juillet 22, 2006

Tes jambes en veulent à tes doigts

Sans l'oiseau qui de bon augure
va et vient, quelle serait notre saison?
La feuille
- que rien ne l'arrache -
tombera bien d'elle-même.

Il y a, de rien, si peu qu'à l'avenir
nous advient d'inconnu, de nouveau.

Mais que tes doigts soient si longs,
tellement que tes jambes en veulent
autant, c'est tant espéré et jamais vu.

À chaque jour les voir me souviendra
de l'inconnu au comble manifeste.

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