samedi, octobre 06, 2012

Quelle joie!

Un bras signe l’air,
d’un tour de main.
Du coup, tout devient
insignifié. Les haltères

n’en demandent que deux
et attendent, ce sera en vain,
que l’autre bras donne la main.
Finnegan et Ulysse ne sont heureux,

l’un se réveillant, l’autre s’endormant,
d’être séparés par leur auteur,
qui n’a jamais écrit que d’une main.

Une jambe qui, s’écartant
cherche l’autre non sans bonheur,
restera unique ou s’unira en vain.

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