1. Au crépuscule, à l'auberge,à côte de la plaque,
ils se réunissent en complot,
buvant, d'une part, du jus d'orange, fruit de l'extorsion,
mangeant d'autre part, toute une salade frappée
sur le dos de ceux
qui s'efforcent sans arrêt.
Heureux qui juste à temps,
se trouve à leurs côtés.
Au petit jour, les autres
sont à bout de souffle,
tellement zélés qu'ils en flemmardent.
Plus loin rien ne va mieux.
Au même crépuscule les voilà assis,
ceux qui ont fait carrière,
donnant un bon coup de pied, un par jour,
au quasi défunt singe
ou au dos de l'âne de travail,
sans se gêner s'il meurt.
Entre-temps, en fait ils mangent
leur caviar à la petite cuillère et boivent
leur vodka ou leur verre de champagne
à gorgées maîtrisées.
Heureux qui comme Cliquot,
devient veuve à l'âge de 40 ans.
2.L'évêque, l'ancien et l'exilé,
avait pris de l'avance sur les Hollandais.
Ce sont ceux-là qui rêvent
de vivre comme Dieu en France.
Je vous entends qui rouspétez
que ces Hollandais ne parlent pas
un mot de Français. Et l'évêque, alors,
en exil, croyez-vous qu'il parle
le Polonais avec son chauffeur,
voire l'Italien?
Tous ces petits délits de petits zizis si délicieux,
dans l'ensemble l'église s'en fiche comme de l'an quarante,
s'en foutre ose-je dire.
Vous êtes à la recherche d'une poésie dépassant les langues et les frontières? Ou encore, vous n'êtes pas du tout à la recherche, vous y tombez. C'est ce pastout d'une langue qu'Eugène Ionesco écrit "lalangue". Lacan a repris ce terme."Quelque chose d'autre qu'il faut imaginer avant de comprendre" - Toni Morrison, Jazz
1 commentaire:
J'ai parlé de vous cette semaine sur mon blog des écrivains belges, et de Westerlo sur le Journal d'un Petit Belge. Bon week-end de Pâques.
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