En cas où la question
fait affaire
de vie ou de mort,
et le cou se gonfle :
trop tard !
En cas où le hoquet fait
grenouiller la tête,
tel un nègre dressé,
trop tard !
En cas où l’égo risque
d’éclater sa peau et
à la limite ne trouve pas de moi,
trop tard !
Le médecin relâche la hache,
c’est le dr. Guillot,
époux de la tante Tine.
Vous êtes à la recherche d'une poésie dépassant les langues et les frontières? Ou encore, vous n'êtes pas du tout à la recherche, vous y tombez. C'est ce pastout d'une langue qu'Eugène Ionesco écrit "lalangue". Lacan a repris ce terme."Quelque chose d'autre qu'il faut imaginer avant de comprendre" - Toni Morrison, Jazz
vendredi, janvier 29, 2010
vendredi, janvier 22, 2010
Abattoir fermé
1. Un jour ou l’autre il faut
fermer l’abattoir
et qui le fera?
Un poète ou
ton propre sphincter ?
Tu le sais ou ne le sais-tu pas,
qu’avant d’y arriver,
nous devons encore,
pas de pas trop loin,
venir.
Le froid rayonnant permet
par l’haleine se transformant
en vapeur, de nous rendre,
par exemple, visibles.
2. Après la fermeture,
quand l’heure avait sonné,
il a bien fallu
nettoyer l’abattoir.
Peu importe qui le fait,
on y a trouvé des plumes.
Peu importe, personne
ne sait comment
c’est possible, des plumes
à l’abattoir fermé.
On n’a pas rêvé
la viande que nous avons
mangée. Ou oui.
fermer l’abattoir
et qui le fera?
Un poète ou
ton propre sphincter ?
Tu le sais ou ne le sais-tu pas,
qu’avant d’y arriver,
nous devons encore,
pas de pas trop loin,
venir.
Le froid rayonnant permet
par l’haleine se transformant
en vapeur, de nous rendre,
par exemple, visibles.
2. Après la fermeture,
quand l’heure avait sonné,
il a bien fallu
nettoyer l’abattoir.
Peu importe qui le fait,
on y a trouvé des plumes.
Peu importe, personne
ne sait comment
c’est possible, des plumes
à l’abattoir fermé.
On n’a pas rêvé
la viande que nous avons
mangée. Ou oui.
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mercredi, janvier 06, 2010
Vie et mort dans un état de providence (suite et fin)
4. Longtemps avant que la vie
Longtemps avant que la vie
ne se verse dans la mort,
la bière se verse dans les gorges.
Dans celle de Marcel,
dans celle d’Herman.
Aussi dans la mienne.
Voilà comment je tombais
sur l’un et puis sur l’autre.
Consolation de l’un,
console de l’autre.
Et jamais les mots ne suffisaient,
il fallait y ajouter des actes
et l’écume, faux col.
5. Les jeunes Turcs
Les jeunes Turcs, nous en aimons
la cigarette et un besoin
d’action illimité, la barrière
de Nadar appartient aux anciens Turcs.
Quand ça traîne,
grouille-toi, prend ton pied.
Marcel le prit, souvent de rire.
Herman n’aimait carrément pas
se grouiller, mais les grenouilles,
sans traîner.
Une fois chez Marcel,
je bus le café,
si souvent chez Herman,
café ou vin, comme tu veux,
prends et bois,
et bois, c’est dimanche.
6. Avant le barrage
Avant le barrage,
après l’intestin,
voilà un drapeau pendu
dans les haubans supérieurs.
Le bateau bat le plein
d’un geste large, chapeau !
et prend le large.
L’arbitre marin de pied plein
observe tout cela, sans larguer.
Oh, mais laisse le donc agiter
– avant le barrage
et que le bateau
ne se perde en naufrage –
d’une main de trop, d’une main trop peu
Longtemps avant que la vie
ne se verse dans la mort,
la bière se verse dans les gorges.
Dans celle de Marcel,
dans celle d’Herman.
Aussi dans la mienne.
Voilà comment je tombais
sur l’un et puis sur l’autre.
Consolation de l’un,
console de l’autre.
Et jamais les mots ne suffisaient,
il fallait y ajouter des actes
et l’écume, faux col.
5. Les jeunes Turcs
Les jeunes Turcs, nous en aimons
la cigarette et un besoin
d’action illimité, la barrière
de Nadar appartient aux anciens Turcs.
Quand ça traîne,
grouille-toi, prend ton pied.
Marcel le prit, souvent de rire.
Herman n’aimait carrément pas
se grouiller, mais les grenouilles,
sans traîner.
Une fois chez Marcel,
je bus le café,
si souvent chez Herman,
café ou vin, comme tu veux,
prends et bois,
et bois, c’est dimanche.
6. Avant le barrage
Avant le barrage,
après l’intestin,
voilà un drapeau pendu
dans les haubans supérieurs.
Le bateau bat le plein
d’un geste large, chapeau !
et prend le large.
L’arbitre marin de pied plein
observe tout cela, sans larguer.
Oh, mais laisse le donc agiter
– avant le barrage
et que le bateau
ne se perde en naufrage –
d’une main de trop, d’une main trop peu
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