Reynaert, il était pure par nature et courageux,
d’un grand courage, portant un petit chapeau.
Il allait bien, bien merci, en épousant
Cathérine, épouse pure.
Allant d’une ville à l’autre,
il se retirait le soir venu, près d’elle.
Un autre, toutefois, pécuniaire plutôt et moins pure,
s’est vu évoluer courreur de jupons.
Les jupes ne cédaient pas toujours,
la glace ne rompant pas tout de suite,
le vent dirigeait le jeu,
enlevant son chapeau et le voilà
qui courrait après son chapeau.
Dans un village il arriva,
le vent froid de l’est l’avait amené,
où il retrouva son chapeau
qui devait aller avec sa tête.
Il y était acclamé et depuis,
y demeure tout petit.
Vous êtes à la recherche d'une poésie dépassant les langues et les frontières? Ou encore, vous n'êtes pas du tout à la recherche, vous y tombez. C'est ce pastout d'une langue qu'Eugène Ionesco écrit "lalangue". Lacan a repris ce terme."Quelque chose d'autre qu'il faut imaginer avant de comprendre" - Toni Morrison, Jazz
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire