vendredi, mars 19, 2010

Les huit béotitudes

Cher lecteur,
pendant un certain temps, dont la durée n’est pas certaine, le présent blog ne donnera plus de suivi, de contenu nouveau.
En effet, depuis quelque temps des mots me hantent, des visions me trouvent, jour et nuit, quelque chose pousse à naître et à se faire écrire : les huit béotitudes.

C’est Léonard Zelig, le grand béo et son attitude ‘bien vu, non connu’.
Il est possible qu’il s’agira d’un cycle de huit poèmes. Il faudrait y retrouver la hiérarchie des temps postmodernes et la place du poète dans ce monde confus d’apparences et d’apparitions, d’appareils et d’appareillages, d’apaches et de panacée.

Un simple message vous tiendra au courant de la fin du cycle et de sa publicité.

En attendant, venez m'écouter et me voir ce dimanche le 21 mars à la VUB à Bruxelles, où je suis l'invité de Bruslam, à partir de 20h.

vendredi, mars 12, 2010

La donne

La donne n’est pas à nous.
On y va. Si on rentrait ?

Si on tentait ne fût-ce que
la chance que l’on nous done.

Belladone

Le conseil parfois de guerre,
une fois de sagesse,
d’autres fois de nuit,
on nous le donne.

Pour quand la paix ?

Pour aujourd’hui, sinon demain.

mercredi, mars 10, 2010

La négritude nouvelle

Il n’y a plus que les noirs qui peuvent s’appeler nègre. Il n’y a que les juifs qui peuvent se moquer d’eux. Si un autre le fait, il risque de se faire traiter, jusqu’en justice, de raciste. Un habitant d'un pays appartenant au tiers monde européen insulte le président du Conseil des Ministres de l'Union d'avoir le charisme d'un torchon, il se voit attribuer une amende.
Voilà où en est le monde et j’en oublie.
Minute!

Pas si vite. Le politiquement correct n’est pas toujours une richesse. Il nous rend pauvres, parfois. Voici donc une plaidoirie pour la restaurtation du nègre, par dissociation.

Si negro est l’espagnol de noir, nous arrivons au coeur – blanc – de l’affaire. Toutefois, c’est ici, au coeur de l’affaire, qu’il faut dissocier.
Si quelqu’un est noir, il n’y peut rien et cela ne devrait pas l’empêcher de devenir quelqu’un. Si néanmoins quelqu’un s’exprime en petit nègre, il ‘est plus forcément noir de peau.

Et voici donc, voilà comment le mot, dissocié de sa racine, espagnole en l’occurence, dissocié de son signifié, devient signifiant d’un autre groupe.
Exemples de petit nègre: je suis faim, bouger, quel sport! Bougre, le sport, etc. Cela suffit pour aujourd’hui.

dimanche, mars 07, 2010

Que pouvez-vous attendre (ici) cette semaine?

Il est peu évident de savoir ce qui se passera à l'avenir, après avoir donné un signe de vie. Par exception, je peux annoncer la publication, ici, mercredi prochain, d'un petit exercice en tieftalien, une simple réponse à la question: mais comment y arrive-t-il?
La négritude nouvelle.
En fin de semaine, je publierai un poème.

vendredi, mars 05, 2010

Donne-nous signe de vie

Un premier signe de terre,
que nous traçons au couteau,
que nous remplacerons par une charrue.

On se débrouille avec
tout en envahissant terre et mer.

Voilà qu’un jour nous y sommes,
cela avance de tout côté,
tuant les gens
à gauche et à droite.

C’est une façon de déplacer les frontières.

En avant la musique
et le sifflement des balles
qui tisse la marche,
qui fait qu’ils tombent par terre
jusqu’à y gît l’un puis l’autre,
rouge la terre
divisée en morceaux
qui à présent échappent.

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