mardi, mars 27, 2007

Franchement



Proprement dit et tu

Incharmant le pied donné
au cul et tombe de l'escalier,
droit dans les statistiques.

Géniale et ingénue la cheville
entame sa vie maudite à voler.
Nous le savons et attendons.

Ce sont des amis nous sommes
de Godot. Nous préférons
le charme de monter l'escalier.

Regard cyclope dans le vide

Lumière des mènes dont
le phéno nous mène loin,
non de préférence sous la main.

Le cyclope regarde dans le vide,
s'ouvrant sur l'imagerie
télévisée. Honnêtement,

je le veux
énoncer
et il m'échappe.

Nous nous remplissons, alors,
nous nous complétons, alors,
nous nous approchons.

Y-a-t-il lumière
dans la petite mort?

Inouï comme nous perçons
phénoménalement dans lalangue
à nous souscrire notre part du chemin

jeudi, mars 22, 2007

Armelle Gaydon




On peut supposer qu'Armelle, en faisant des recherches sur Jacques Lacan et la poésie, a bien fait. Toutefois, si Gaydon place "Rimbaud et Mallarmé au tout début de la poésie moderne (ou abstraite)", elle semble oublier Edgar Allen Poe. Baudelaire, eh oui ce Charles là, l'ayant traduit, il a fort influencé Stéphane Mallarmé et quelque peu Rimbaud. Je ne m'oppose pas à ce que Gaydon, avec Lacan, situe le début de la poésie moderne en France. Mais il vaut mieux parler - et écrire - de poésie blanche, blanchie de toute référence au signifiant, créant de ses propres moyens, lalangue, un insignifiant criant de sa propre voix, murmurant de même, chantant aussi.

Voir: Lacan et la poésie par Armelle Gaydon, mémoire écrit à l'université de Paris VIII, que l'on peut trouver à l'internet.

mercredi, mars 21, 2007

D'après la langue




Lumière des mènes dont
le phéno nous mène loin,
non de préférence sous la main.

Le cyclope regarde dans le vide,
s'ouvrant sur l'imagerie
télévisée. Honnêtement,

je le veux
énoncer
et il m'échappe.

Nous nous remplissons, alors,
nous nous complétons, alors,
nous nous approchons.

Y-a-t-il lumière
dans la petite mort?

Inouï comme nous perçons
phénoménalement dans lalangue

à nous souscrire notre part du chemin

Identité, identification

Il y a Google, certes, une machine de recherche populaire. Mais elle n'est pas forte. Par une plus forte, j'ai découvert qu'un lecteur attend que l'auteur du présent blog se fasse connaître. Il est évident, dans une société hypermédiatique et parfois hystérique dans son imagerie, qu'un auteur écrit afin d'être connu & reconnu dans la rue.
Pour un écrivain, il n'est pas évident. Pourquoi? Il suffit de lire l'allégorie de la grotte, par Platon. Google vous le trouvera. Platon aurait été un philosophe grec.
Et puis, il y a symbole, image et réel. Le réel souvent échappe tant à l'image qu'au symbole. La poésie parfois rattrape le réel. Qui suis je? A quoi ressemble-t-il l'écrivain du blog pareil? Le blog n'est-il pas fait pour connaître la gloire pendant deux secondes et demi?

jeudi, mars 15, 2007

Poème bruxellois




Mont des arts


Léger comme une plume - à bas

la mort dans l'âme, libres les ailes -

tu montes le monticule en murmurant:

mont des arts.



Voisin au mont, l'abîme

pointe vers le bas,

vers l'art moderne.

mercredi, mars 14, 2007

Entre chien et loup me voici ailleurs

Me voilà qui mis pied à terre de la lagune,
est, pied à terre au littoral rocheux,
ouest, à mon oiseau plus de nid, beau
me semble, pied à terre de l'île.

Les peintres d'abord, me voilà entre chien et loup.
Les médecins aussi, j'y enroulai.
Poètes et troubadours, rouges et noirs sur blancs.

Haut le voyage, si c'est pour mourir
la tour s'effrite. Je sortis de l'eau
à son pied pour m'asseoir pour du bon,
ni arbre ni ombre, ni toit, pour chanter.

Lectori

Bonjour, lecteur, visiteur,
Il y a eu quelques problèmes pour activer les commentaires dans ce blog. Toutefois, j'ai réussi à activer ce module. Dès lors, je vous invite à commenter, à correspondre, à vous exprimer dans le contexte d'icelui.

jeudi, mars 01, 2007

Enfin les pavés ont bien voulu éditer nos poèmes



Au moins les pavés veulent bien éditer nos poèmes

Le Vésuve, oui ça
me dit me disant:
jette-toi dans mon feu.

Ma peau brûlante
se fait brûler et se consomme,
garde-t-elle le désir?

Ou bien entre-t-elle
dans la paix éternelle
du Vésuve?



Enfin, la pluie a arrêté de tomber et les premiers poèmes en craie ont été écrits à Bruxelles.


Voir aussi à chalkpoetry, lien repris dans la liste du présent blog.

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